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Le top 10 des fintech de l’Afrique Francophone selon Jeune Afrique

Découvrez les 10 fintech qui bousculent l'Afrique francophone dans cet article.

La fintech est  secteur en plein essor depuis une décennie sur le continent. Selon la dernière étude du cabinet McKinsey ,le mouvement s’est en effet accéléré récemment.

Les startup proposent des technologies qui  viennent répondre aux besoins que le secteur bancaire traditionnel ne parvient pas à prendre en charge. L’Afrique est un continent où le taux de bancarisation reste faible. 90 % des transactions se font encore en espèces.

Les  services de ces fintech  visent par ailleurs à assurer à leurs clients plus de transparence et de simplicité dans leurs transactions. Cela tout en leur permettant une réduction des coûts pouvant atteindre 80 %, selon l’étude du cabinet McKinsey.

Découvrons ensemble ces fintech qui font bouger l’Afrique francophone

PayDunya, d’Aziz Yérima (Sénégal)

10 fintech Afrique francophone
Paydunya est une startup qui donne accès aux services de paiement en ligne à tous les Africains. L’entreprise propose des solutions pour faciliter l’émission et la réception de paiements en ligne pour particuliers, et permet la collecte et le déboursement de paiements de masse pour les entreprises. Tout cela ne nécessitant d’avoir ni compte bancaire ni carte Visa. Aujourd’hui, la fintech a développé par compte plus de 1 200 entreprises clientes, et revendique plus de 15 millions de transactions depuis sa création, pour un montant de 110 milliards de F CFA (170 millions de dollars).

Alpha Digicredit de Dina El Kadry (Sénégal)

10 fintech Afrique francophoneAlpha Digicredit est une plateforme digitale de financement immobilier qui démocratise l’accès au crédit. La fintech gérée par Dina El Kadry (Sénégalo-labanaise) propose le montage et le portage de dossiers de financement auprès des banques. Elle accompagne ses clients à partir du choix du bien immobilier jusqu’à son financement.

Green Pay d’Anouar Traboulsi (Côte d'Ivoire)

Green Pay met à la disposition des commerçants clients des banques partenaires de Gim-Uemoa des terminaux de paiement électronique (TPE). Lesquels sont compatibles avec les cartes Visa, MasterCard, et le paiement mobile quel que soit l’opérateur. Développée par Anouar Traboulsi, la startup qui prévoit également de proposer des cartes bancaires digitales, est parvenu à susciter l’intérêt d’Orange Côte d’Ivoire. L’entreprise qui a en effet récemment racheté la majorité du capital de Green Pay. Essentiellement active en Côte d’Ivoire, la start-up envisage désormais une expansion dans la région ouest-africaine.

Yalla Xash d’Emir Lallouche (Maroc)

Yalla Xash est une application qui s’engage à transférer de l’argent entre le Canada et le Maroc en moins de 30 secondes. Et ce à peu de frais, et de manière totalement sécurisée. La fintech marocaine a connu une augmentation de 35 % de ses volumes de transaction durant la crise sanitaire mondiale. Cela lorsque les Marocains du Canada ont massivement soutenu leur famille. Séduit par son potentiel, Maroc Numeric Fund a investit 6 millions de dirhams (plus de 550 000 euros) en juin 2021 dans la startup.

 

Diool de Serge Boupda (Caméroun)

Diool vise à faciliter la comptabilité des commerçants camerounais en réunissant plusieurs services de paiement financiers sur une même plateforme numérique. Aujourd’hui la fintech camérounaise enregistre plus de 2 500 commerçants utilisateurs, pour un montant de 120 millions de dollars de transactions entre 2016 et 2021. Un succès qui a permis à l’entreprise de lever 3,5 millions de dollars en 2021.

Lire aussi: La startup Wave Mobile Money obtient un financement de 90 Millions d’Euros

Djamo d’Hassan Bourgi et Régis Bamba (Côte d'Ivoire)

10 fintech Afrique francophoneLancée par Hassan Bourgi, un ancien de redBus, et Régis Bamba, ancien du groupe MTN, la startup Djamo est en phase de devenir la banque du futur et ainsi participer à l’augmentation du taux de bancarisation dans l’espace UEMOA. Djamo offre à ses utilisateurs une carte d’accès pour des transactions en ligne, des solutions d’épargne et d’investissements regroupées dans une même application. Sur sa plateforme, elle propose également une éducation financière à sa clientèle, l’idée étant de vulgariser l’apprentissage et la compréhension des services financiers pour mieux dépenser, planifier, épargner ou investir.

 

Maviance de Nkwenti Azong-Wara

Maviance est une fintech camerounaise qui contrôle la plateforme de paiements numériques Smobilpay et qlipay.  Maviance sert plus de 500 000 clients uniques par mois » et connecte les principaux prestataires de services, prestataires de services de paiement, institutions financières et opérateurs de mobile money à sa plateforme de services financiers numériques.

Sama Money de Daouda Coulibaly (Mali)

SAMA Money est une plateforme de transfert d’argent et de paiement mobile se donne pour but de réduire les frais de transferts et de retrait d’argent au Mali, pour améliorer l’inclusion des populations éloignées du système bancaire traditionnel. En 2022, l’entreprise a encore franchi un palier dans son développement : elle s’est implantée en Côte d’Ivoire et au Burundi, a signé un partenariat avec l’assurance AV+, et compte désormais 13 000 points de vente au Mali.

Hightech Payment Systems (HPS) d’Alaoui Ismaili (Maroc)

La fintech développée par le Marocain Alaoui Ismaili est spécialisée dans la fourniture de solutions de paiement pour différentes institutions. Son produit phare est la suite logicielle PowerCARD. Une plateforme « tout-en-un » qui traite tous types de carte (crédit, débit, prépayées, de fidélité) via tous les canaux (GAB, TPE, Internet et mobile) et pour tout type de commerce. Elle est aujourd’hui utilisée par plus de 450 institutions dans plus de 90 pays. HPS est également cotée en Bourse depuis 2006, et a vu son chiffre d’affaires bondir de 18,2 % entre 2021 et 2022, atteignant 44 millions de dollars.

OKO de Simon Schwall (Mali)

Oko propose aux petits exploitants agricoles une assurance-récolte contre les sinistres, grâce à des données météorologiques satellitaires et un système de paiement par téléphone portable. Pour se développer, Simon Schwall a fait confiance à des acteurs locaux reconnus, comme Haoua Sissoko Traoré, première femme doctorante en « Population et Environnement » au Mali et actuelle « directrice pays », ou Adama Kouyaté, actuel directeur commercial. En cinq ans, OKO a déjà conquis plus de 10 000 clients au Mali, et s’est même récemment lancée sur un nouveau marché : l’Ouganda.

 

 

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