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[INCLUSION FINANCIERE] JULAYA, la startup fintech, proche des marchands et des PME africaines

''Nous apportons de la valeur aux entreprises en fournissant l’accès à des transactions digitales comme les transferts mobile money, les recharges de crédit téléphoniques, les transferts bancaires vers toutes les banque''.

Fintech créée en mars 2018 par Mathias Léopoldie et Charles Talbot, Julaya est une startup  fournissant des services financiers digitaux aux marchands et aux PME en Afrique. Elle est dotée d’une application qui permet de faire des transactions mobile money sans frais en Côte d’Ivoire. La startup a récemment fait un levée de fond de 500 000 € auprès de Business Angels afin d’étendre ses activités en Côte d’Ivoire.

Après avoir travaillé chez Lemon Way Africa au lancement d’une solution de paiement mobile au Mali et au Burkina Faso, Charles Talbot et Mathias Léopoldie fondent en 2017 Julaya. En 2018, ils lancent une application  mobile afin de résoudre une problématique rencontrée dans le versement de liquidités via mobile money : le transfert d’argent d’un opérateur de mobile money à un autre sans frais. Aujourd’hui,  Julaya a deux bureaux à Paris, France et Abidjan, Côte d’Ivoire ainsi qu’une équipe de 17 personnes.

Julaya, qui signifie “commerce”  en bambara, est spécialisée dans la fourniture de services financiers digitaux aux petits marchands et PME à travers une application mobile et  une interface web. Elle opère aujourd’hui sur le marché ivoirien, travaillant main dans la main avec des startups de paiement locales. Depuis quelques temps, cette startup concentre son offre sur différentes industries comme la sécurité, la logistique, les biens de consommation et le transport. Elle ambitionne fournir la meilleure expérience utilisateur aux marchands et PME à travers  les marchés africains, à commencer par l’Afrique de l’Ouest en 2020.

 

Selon Charles Talbot CTO de Julaya, le  secteur informel et les PME  cherchent à améliorer leur activité avec des transactions unifiées, sécurisées et rapides. Grâce à Julaya, aujourd’hui, cette problématique est résolue comme nous l’explique ici Délas N’Dri, fondateur de la startup ivoirienne de logistique Kamtar :  “Avec Julaya, l’ouverture d’un compte se fait 100% en ligne et nous pouvons réaliser des opérations instantanées sur les portefeuilles  mobiles MTN, Moov et Orange Money de nos prestataires de transport ainsi que nos virements bancaires,  à n’importe quelle heure, sans frais cachés  et de manière  sécurisée”. 

En effet, les paiements digitaux occupant une place majeure et incontournable dans les économies africaines, les banques et les opérateurs téléphoniques font la course pour développer et digitaliser leurs infrastructures afin d’attirer de nouveaux clients. Rien qu’en 2018, les transactions via téléphonie mobile ont représenté 33 milliards d’euros dans la zone Afrique  de l’Ouest, soit  bien  plus que  les transactions bancaires.

Ce qui est en train de  faire le succès des fintech en Europe et se profile en Afrique, c’est la collaboration entre  les startups qui  ont des synergies verticales, de l’infrastructure de paiement au wallet. Le business model de la fintech est exigeant, car il faut de gros volumes de transactions pour être profitable, alors que gérer des millions de transactions des clients requiert d’importantes dépenses de sécurité contre la fraude et le blanchiment  d’argent” rapporte Mathias Léopoldie, CEO de Julaya

Récemment, la startup a fait une levée de fond de  500 000 euros auprès de business angels français expérimentés dans les fintech pour étendre ses opérations en Côte d’Ivoire. L’objectif de Julaya, est de collaborer avec tous les prestataires de paiement, notamment VISA et MASTERCARD, pour satisfaire les clients. Quelques uns des marchands  de Julaya font déjà des transactions avec la Chine. Bien que les cadres d’investissement ne soient pas totalement adaptés  aux startups, Julaya prévoit suivre les pratiques novatrices en termes de partage de valeur, en distribuant le capital aux employés clés qui contribuent à sa croissance et à celle du continent.

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