Une loi sera bientôt élaborée pour le statut des start-up ivoiriennes. Cette annonce a été faite par le Ministre Adom Roger Felix lors de l’African digital Week.
Les 16 et 17 Septembre derniers, s’est tenue à l’Ile Boulay l’African Digital Week. A cette occasion, le Ministre de l'Économie numérique, des Télécommunications et de l'Innovation, Félix Roger Adom a annoncé, l'élaboration prochaine du "Startup Act". C’est en effet une loi qui permettra une meilleure transformation digitale en Côte d'Ivoire. L'utilisation des NTIC a connu une accélération en Côte d'Ivoire, depuis 2000. Avec les lois de 2013, il existe une panoplie de textes qui définissent notamment la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité.
Au niveau de l'administration, nous devons aller encore plus loin. Pour ce faire, il nous faut améliorer l'environnement des affaires, à travers le "Startup Act". Elle permettra entre autres aux entreprises d'être créées et de grossir, mais surtout de capter des capitaux étrangers en matière d'investissement dans la technologie".
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Selon le ministre Adom, la feuille de route du Président de la République et de la politique gouvernementale, définissent une stratégie numérique.
"Cette stratégie numérique se base sur sept piliers. Ce sont notamment la réussite de la couverture du territoire ivoirien en infrastructures digitales. Le développement des services (e-santé, e-éducation, e-administration...). Et en dernier, le développement des services financiers numériques", a-t-il expliqué.
Au nom de Jean-Marie Ackah, président de la CGECI, Jean-Louis Ménudier a défini les ambitions de l'African digital week. Cet événement se veut un cadre de rencontre, d'échanges et de partage d'expériences entre les professionnels et les usagers des Technologies de l'information et de la communication. " Il s'agit également de doter la Côte d'Ivoire d'un événement digital aux standards internationaux, de promouvoir l'expertise et le savoir-faire local dans le but de générer de la co-création et de la fertilisation croisée des écosystèmes locaux et étranger.
Notons que récemment s'est tenue à Yamoussoukro un atelier de reflexion autour de cette loi. Il a réunit les acteurs de l'écosystème start-up notamment le CI20, porte voix des start-up en Côte d'ivoire.
Source: L'INTELLIGENT D'ABIDJAN